• Etre débrouillard sous l'Occupation ????

    Que signifie dans cette période être débrouillard ?

     

     

     

    Faire un marché pour une mère de famille est un véritable parcours de combattant et un défi quotidien.

     

     

     

    Chaque jour elle est confrontée aux rationnements et aux restrictions.

     

    La viande est rare, les épluchures fines donneront du goût au potage clairet du soir. On boit de la chicorée à la place du café et, avec le fond de la tasse, les femmes se teignent les jambes pour remplacer les bas et dessinent ensuite la couture au crayon gras.

     

     

     

    On redécouvre la tourbe qui remplace le charbon; le gazogène permet à quelques automobilistes privilégiés ou prioritaires de se passer de l’introuvable essence.

     

    Les autres retrouvent la bicyclette.

     

    Paris est envahi par les vélos parfois transformés en vélo-remorque, en vélo-taxi…

     

    Sur les balcons, on fait pousser de la salade, et le Jardin des Tuileries est transformé en potager.

     

     

     

    RATIONNEMENT

    En raison de l'arrêt des échanges commerciaux, pendant la Guerre et l’Occupation allemande, la France connaît, dès 1941, une période de manque qui va déboucher sur la mise en circulation de cartes de rationnement. Ces cartes limitent les quantités de produits disponibles mis en vente.

     

     

     

    La première carte, mise en place le 1er juillet 1941, concerne les textiles.

     

    La seconde, un mois plus tard, vise le tabac.

     

     

    L'alimentation suit.

     

    Dès la fin 41, tous les biens de consommation ne peuvent être acquis qu'en échange de tickets attribués aux citoyens, en fonction de la catégorie à laquelle

     

    ils appartiennent :

     

    E pour les nouveaux-nés,

     

    V pour les vieillards,

     

    sans oublier pour les jeunes, J,

     

    ni les adultes actifs, A....

     

     

     

    Il faut préciser que ces tickets n'exonèrent pas les citoyens de payer les produits.

     

    Le rationnement se poursuivra pendant plusieurs années, après la

     

    Libération de la France.

     

     

     

    CARTE de RATIONNEMENT

    Durant la Guerre, un quota strict est attribué à chaque personne. Des cartes permettent d'acheter chez les commerçants, si ces produits sont disponibles et que l’on a de quoi les payer, des fournitures comme le tissu et les denrées alimentaires en quantité limitée.

    Les femmes enceintes et les enfants en bas âge ont droit à des quantités plus importantes.

     

     

    Il existe des cartes pour pratiquement toutes les denrées : alimentation (lait, pain, viande) mais aussi pour le tissu, le papier, les semences.

     

     

     

    MARCHE NOIR :

     


    terme utilisé pour désigner le commerce illicite mais largement pratiqué en période de contrôle des prix et de rationnement. « Beurre œuf, fromage» est l’ancien sigle du commerce de ces produits.

     

    Il désigne aussi bien le grossiste des Halles que le détaillant crémier de ces produits.

     

     

    Son sens devient péjoratif pendant l’occupation, période ou les cartes de rationnement sont très recherchées au marché noir.

     

     

     

    Par extension, BOF désigna une personne s'enrichissant grâce au marché noir pendant ces années.

     

    Le marché noir c’est certes quelques œufs échangés contre une paire de chaussures, mais c’est aussi des fortunes bâties sur la pénurie, les nouveaux marchés à satisfaire et sur la demande colossale pour faits de guerre

     

     

     

     

     

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